Progresser

En parcourant les sentiers et chemins de randonnée, je fais souvent des rencontres.
En étant à cheval, vous disposez naturellement d'un capital sympathie même si vous êtes le dernier des salauds. Du coup, un bonjour entraîne assez souvent une discussion plus longue avec le marcheur, le chasseur ou l'agriculteur ainsi rencontré.

Si ce dernier n'est pas impressionné par la masse de votre monture, il est assez fréquent de l'entendre s'exprimer:
- "J'aimerai bien essayer de faire un tour sur son dos".

Il est vraiment surprennant de voir à quel point monter à cheval est vu dans l'imaginaire du néophyte comme une tâche d'une grande simplicité. Impression léguée par les films de western ? Apparente décontraction de l'animal ? Jovialité du cavalier ?

Bref, pour toutes ces personnes, monter à cheval est un acte aussi simple que de faire du vélo. Personne n'irait imaginer qu'un vélo veuille tourner à gauche alors que le sentier va à droite, ou qu'il s'effraye à la vue d'un chien ou du passage d'un avion de chasse. Pourquoi en serait-il autrement pour un cheval ?

C'est en hommage aux nombreuses heures passées par Audrey et Eric pour tenter de faire de moi un cavalier de moins en moins mauvais que je dédie ces quelques secondes de vidéo filmées lors de ma préparation au galop 3.